24 ans ● montreal ● trafiquante d ' ar mes ● single ● i want to die
BONJOUR. Moi c'est Léonie, j'ai dix-sept ans je suis en terminale littéraire héhé (et j'en suis fière comme vous pouvez le remarquer) je kiffe les forums rpg même si la préparation du bac ne fait pas bon ménage avec 2h d'ordi par jour XD cela dit je suis assez présente, avec une activité régulière, au pire des cas je préviens quand je suis pas là donc bon. J'ai connu le forum par Bazzart (what else?) et j'espère qu'il survivra longtemps parce qu'il a l'air méga chouette. Voilà, je vous kiffe XD
Dernière édition par Marjorie Beaulieu le Dim 26 Sep - 14:00, édité 2 fois
Sujet: Re: je suis un pacemaker en panne. ♕ marjorie Mer 22 Sep - 22:05
CE QU'ON PEUT DIRE C'EST QUE CE FUT UNE LONGUE SOIRÉE.
Ses talons brisaient le silence morne de la ruelle. Les passants tournaient leur visage à son passage – cette odeur parfumée dont il n'avait pas humé l'arôme depuis des lustre, et la beauté de cette silhouette ombragée ne pouvaient en aucun cas les laisser indifférent – et les quelques habitants qui peuplaient ce coin plus ou moins perdu de la ville s'approchaient de leur fenêtre par curiosité, étonnés qu'une présence féminine puisse mettre le nez par là. Qui aurait pu penser que cette démarche dompté, vouée d'une élégance pure puisse cacher le cœur d'une enfant souffrant dans le silence des plus mystique? Personne, cette femme – car oui c'était bel et bien une femme – qui marchait avec une telle assurance ne pouvait pas être là pour un rendez-vous banal, elle avait une visée bien soignée, elle savait où elle allait, elle savait ce qu'elle faisait: tout le prouvait dans le son claquant de ses chaussures et dans les mouvements que produisaient ses jambes magnifiquement dessinées, dénudées par une robe chic. Le tissu pendait, s'agrippant à son trench-coat joliment accordé avec le reste de sa tenue, tandis que ses mains nues et peu soignée – absence de vernis, peau légèrement irritée – se cramponnaient à une petite mallette qui se mouvait au gré de ses guiboles élancées. Elle marcha ainsi pendant des minutes qui lui paraissaient longues, elle avait les traits tirés, le regard vide et triste, ses lèvres pincées commençaient à s'assécher à cause du vent précoce de la soirée, qui s'effondrait violemment sur son visage. Ses cheveux d'un brun ténébreux étaient détachés, peut-être l'avait-elle fait avec une attention particulière afin que personne ne puisse reconnaître les traits divers de son portrait. Elle semblait si mystérieuse dans son allure, cette jeune femme – car oui elle était bien jeune celle-ci – savait très bien ce qui allait se passer ce soir là, comme tous les soirs, elle se ferait arrêter dans un bar où de grands gaillards se mettraient à la reluquer d'un air pervers, elle se ferait payer un verre, remballant brutalement sa terreur et son manque de confiance en soi, elle ôterait son magnifiquement dessus laissant les regards masculins se poser sur sa peau dénudée, uniquement protégée de sa robe foncée et se passerait la main dans les cheveux avec éloquence avant d'adresser un regard charmant aux messieurs qui avaient décidé de l'accompagner. A plusieurs reprises, ils auraient tenté en vain de la faire grimper dans leur voiture de riches: une belle limousine ou une volvo noire plutôt impressionnante à l'aspect. Elle, elle se contenterait de leur offrir leur marchandise, celle qu'ils attendaient depuis quelques jours déjà, mais qui y a-t-il de mieux qu'arriver en retard auprès d'un homme impatiemment rempli de désirs avant de lui offrir davantage que ce qu'il ne demandait? Après avoir passé une bonne demie-heure coffrée dans le regard vicieux des deux hommes, elle leur indiqua d'un léger geste de tête la direction de la sortie du bar dans lesquels ils étaient restés silencieux. Un des hommes offrit la veste à la jeune femme qui accepta son attention calmement, elle enfila sa veste et ils sortirent tout trois du lieux public. La voiture – qui finalement était une volvo dernier cri – était garée à quelques mètres afin d'éviter les divers regards un peu trop curieux des rares passants qui profitaient de la soirée pour se promener. La jolie brune avança en la compagnie des deux pingouins et ils se retrouvèrent bientôt au niveau du coffre de leur voiture, là, la jeune femme déposa sa mallette mystérieuse et l'ouvrit lentement. Des armes à feu se disposaient ici et là de manière méticuleuse, la vendeuse fit pivoter la mallette afin de que ses clients puissent profiter de leur futur matériel. D'une voix charmante mais toujours sérieuse, la brunette se mit à nommer tout le contenu des armes et quelques informations nécessaires. « Vous connaissez le reste... cash, aucun retour,... » un regard d'affaires naissait alors dans chacun des personnes qui commettaient le délit, mis à part les deux hommes qui gardaient un regard aguicheur sur leur vendeuse. Cette dernière acheva son discours en réclamant son argent, les inconnus le lui donnèrent comme convenu: les affaires marchent dans les deux sens. La jeune femme compta les liasses de billets qui lui atterrissaient dans les mains. Elle remarqua un trou dans le compte, elle s'empressa de le faire remarquer à ses clients. « On attend juste le reste ma beauté. » la "beauté" en question les regarda d'un air accusateur. « Nous ne vendons pas ce genre de service. » « C'est bon... Ton boss nous a dit que vu le pognon que vous vous faites avec nous, on avait le droit à un bonus. Les dires du boss, on a l'argent pour le reste, t'inquiètes pas pour ça... » la panique guetta son regard et son cœur se mit à battre la chamade, Guillaume ne lui aurait jamais permis une chose pareille! L'Enfer pointa le bout de son nez. Il était vingt-deux heures trente.
[...]
« Qu'est-ce que t'as pu bien trafiquer bordel! Guillaume! Regarde-moi! » des larmes jahissaient de toute part sur le visage angélique de la jeune femme. Guillaume, Cathy, un couple qui durait depuis déjà une bonne dizaine d'années. Ils s'étaient connus à leur petit âge, le jeune homme avait réussi à entrainer la belle avec elle pour ensuite l'engager dans son trafique d'armes, Cathy s'est énormément sacrifiée pour lui. Jusqu'à devenir comme lui: laissant de côté son ancienne personnalité de jeune fille calme, réfléchie, intelligente, déterminée dans ses études d'anthropologie; elle est devenue secrète, mystérieuse; extrêmement manipulatrice, vicieuse, hypocrite, menteuse, cachant toutes ses émotions, battante, aguicheuse, taciturne, matérialiste, méticuleuse,... son comportement était des plus changeants. Elle ne correspondait plus avec sa famille, seule son petit-ami et leur trafique comptaient pour elle, quoi que elle était devenue trafiquante d'armes pour lui... seulement aujourd'hui il venait de lui faire vivre la pire expérience de toute sa vie. « Arrête Cat', tu sais très bien que les affaires sont les affaires, tu vas pas me faire une scène parce que t'as offert un peu de plaisir à un type quoi! » La jeune femme n'en revenait pas de ses paroles, jamais elle ne s'était senti aussi trahie, ils avaient beau avoir été dans la galère pendant des années, elle avait beau être tombée dans l'alcoolisme quelques moi, être déprimée, ils s'en étaient toujours plus ou moins sortis parce qu'elle l'aimait... mais les choses n'étaient pas si belles qu'elle s'imaginait, d'ailleurs il lui était déjà arrivé de songer à mettre fin à ses jours tant elle souffrait par toutes ces situations qu'il lui faisait vivre en vain, elle ne souhaitait pas abandonner Guillaume, pour rien au monde elle ne voulait l'abandonner, le laisser seul le reste de sa vie... Il avait besoin d'elle, elle avait besoin de lui. « NON MAIS J'HALLUCINE! AVEC TOUT CE QUE J'AI FAIT POUR TOI! TOUT CE QU'ON A FAIT! GUILLAUME! » elle était en larmes, brisée, mais la méchanceté et l'accusation se sentaient dans le ton de sa voix. Ne supportant plus son ignorance elle se mit à courir vers le coffre où se tenaient les armes prochaines à vendre. Elle en attrapa une qu'elle pointa sur son petit-ami. « GUILLAUME! » « Hé! Tu fais quoi là? Pose ça tout de suite! » Enfin! Elle avait son attention! Pourquoi elle n'en avait pas eu l'idée plus tôt dans leurs précédentes disputes? Bonne question, mais en tout cas ça marchait à merveille. Elle le regardait fixement et pour une fois, elle remarqua la peur dans le regard de Guillaume comme si il la respectait pour la première fois, comme si il la croyait capable de faire une chose complètement dingue comme lui tirer dessus par exemple. En effet, le jeune homme avait toujours su comment manipuler sa belle, il la contrôlait telle une marionnette à la merci de son maitre. Cette fois-ci, c'était elle le maitre. Un rire sadique résonnait dans la pièce, puis un rire nerveux mêlés à des larmes brillantes. « Je te déteste! JE TE HAIS! » « Bébé... allez c'est bon, c'est fini reposes ça maintenant, s'il te plait. » il avait un ton extrêmement calme, Cathy elle n'en pouvait plus, elle perdait le contrôle elle voyait la situation lui glisser entre les mains. Sauf que à partir de ce soir elle était déterminée à ne pas laisser échapper sa liberté et ses désirs dans les mains de Guillaume. Elle mit le revolver dans la poche de son pantalon et elle partit en furie du hangar minable dans lequel elle vivait.
Elle était partie en courant, une chevelure brune voulait au gré du vent, un vent qui semblait si rapide et violent à cause de la vitesse à laquelle cette jeune femme courait. Elle fuyait quelqu'un, quelque chose, une vie peut-être ne se retournant pour rien au monde. Ses talons claquaient dans cette rue sombre par laquelle elle était passée quelques temps auparavant. Elle hurlait de peur, de désespoir, perdue, apeurée,... elle ressentait à nouveau la peur du noir et de ses cauchemars d'enfants, tout cela n'était peut-être qu'un cauchemar après tout. Peut-être que ces dix dernières années passées au côté d'un homme qui fumait, buvait, se droguait et qui avait déteint son comportement sur sa petite-amie n'était peut-être qu'une première leçon et le seul moyen d'accéder à la vraie vie était de mettre fin à l'entrainement. Cathy Turcotte n'était qu'un nom, une épave. Car cette soirée là Marjorie arriva.
Dernière édition par Marjorie Beaulieu le Dim 26 Sep - 13:56, édité 17 fois
Sujet: Re: je suis un pacemaker en panne. ♕ marjorie Ven 24 Sep - 18:59
merci à vous les amies, je vais vous écouter sagement et alors prendre la tigresse de Heard par contre ma belle Leyna, ça ne dérange pas que je m'occupe de ma fiche que demain? je pensais que je serais dans un bon état ce soir mais le step m'a achevé ce serait chouette! enfin merci merci à vous tous